Les catégories de joueurs que vous pouvez rencontrer sur un terrain de jeu.

Les catégories de joueurs que vous pouvez rencontrer sur un terrain de jeu.




Le timide:
Il viens de s’acheter un équipement via internet, principalement sur un coup de coeur sans avoir pratiquer en location. Il prends son temps pour monter les éléments de son lanceur, car le manuel du lanceur n’a pas été traduit en français et qu’il s’aide au moyen de vidéos tutorielles de chez Youtube. Il joue avec un masque Thermal avec le film interne de protection car il n’a pas compris que celui-ci se retire avant de  jouer ses premières parties. Il a oublié son bouchon de canon car il n’en a pas vu l’utilité et se dois d’en réclamer un à l’organisation du terrain pour pouvoir pratiquer. Il ne démonte jamais son lanceur de peur de perdre quelques pièces en route et se contente de passer un coup de chiffon sur le corps du lanceur entre les parties.



2. Le champion de son quartier
Il connait tout, a tout vu, tout entendu. Il a fait pas mal de tournois majeurs, Millénium séries, nxl, cps, championnat de france, mais en réalité, il ne se rappelle plus du nom des équipes  dont il a fait partie, et on saura par la suite, qu’il a bien été vu dans les événements cités plus haut mais dans les gradins. On le reconnais à son équipement dernier cri, lanceur électropneumatique, masque thermal avec gps incorporé, ceinture de 11 pots, pantalon et jersey de la dernière collection printemps été de  l’année.  Manque de pot, il visse sa bouteille de travers et non en vertical, dégaze sa bouteille pour éviter le passage au chrony ou prétexte qu’il a cassé dans son canon et a perdu son flexible de nettoyage, qui traîne en réalité dans la couture de jambe de son pant. Il boularde à 20 billes /seconde contre des joueurs débutants en lanceur mécanique pour ne pas prendre de risque mais rechigne à sortir avec un carreau sur son masque, indiquant que c’est du spray ou d’un oubli de la partie d’avant. Son lanceur est un sabre laser en ramp illimité avec un chargeur poussant les billes au max, mais est abonné aux changements réguliers de pile, car la quantité larguée, çà consomme.



3. Le vieux de la vieille
Il a vécu à l’époque des lanceurs à dix coups avec un bouton à l’arrière pour armer le lanceur (Splatmaster pour les incultes) et du masque de base avec une protection basse de face. Il a débuté avec ses pôtes quand il était minot, évoluant progressivement du Stock Class au Pompe et semi automatique mécanique. Il connait les moindres recoins d’un terrain pour l’avoir marcher dans tous les sens, préconisant le tir de précision & la communication à l’instar de la cadence bourrin. Il joue principalement au chargeur de base, sans emport ou avec deux pots de 100 max, n’hésitant pas à dépanner un joueur en difficulté ou dispensant de bons conseils aux débutants comme la façon de tenir un lanceur, la posture de jeu et l’observation. Il n’a plus trop les réflexes d’antan, évite de ramper, avec juste un genou à terre à coté d’un arbre pour l’aider à se relever, mais arrive à éliminer un joueur en trois coups à trente mètres de distance sur le pied qui dépasse de la palette.



4. Le joueur lambda
Il n’est pas encore équipé, viens tester le paintball avec ses copains / copines, avec une petite crainte de la bille qui fait mal, là, où il ne faut pas. Il regarde les parties en cours au terrain pour essayer de reproduire les gestes avec plus au moins de bonheur de novices.  Il s’informe auprès du numéro 3 pour comprendre comment manipuler le lanceur, fuit comme la peste, le numéro 2 qui va le dégoûter de sa future passion, qui va reléguer en activité annuelle lors d’un anniversaire ou de l’enterrement de vie de garçon pour se défouler sur son fan club.



5. La joueuse lambda.
Viens en général avec son petit frère, petit ami & son cercle d’ami(e)s, pour louer un équipement et se faire une idée de la question. Une petite appréhension sur la douleur des parties féminines de  son anatomie, se jette sur le plastron de protection, la combinaison de jeu large pour réduire le risque d’impact et faire rebondir la bille. Suit les conseils de l’organisation concernant les mesures de sécurité avec assiduité, dégaine son smartphone pour faire les selfies d’usage en tenue, voire le snapchat d’office avant la première partie. Au démarrage de la session de jeu, cours se réfugier derrière la première palette venue, attends que la majorité des joueurs se fassent éliminer et termine les restant(e)s en progressant coté bande sans se faire voir.  Après  quelques parties, mode snapchat sur les perdant(e)s, quelques pauses car le plastron tiens trop chaud et le masque de location a nettoyer car il sent la fraîcheur du marcassin en rut dans les bois. Reviendra progressivement, à la demande de son copain, s’équipera tout comme lui à sa demande, mais le mettra au clou ou à la revente en cas d’événements naturels, sauf si elle est vraiment accro.



6. Le joueur de compétition.
Il ne se déplace jamais sans sa tenue aux couleurs de son équipe et de ses partenaires.  Il n’aime pas trop se vanter de ses exploits passés lors de circuits us ou européens, surtout quand il termine en finale contre Edmonton Impact ou Moscou Russian Légion auquel il s’est pris une branlée mémorable, auprès de joueurs débutants. Il dispose de  l’équipement de son sponsor, qui est juste un partenariat par achat de groupe, en mode ramp à 10 billes / seconde.  Il recharge son loader à moitié plein d’un pot en mettant la moitié du contenu en dehors, ayant repéré un photographe dans son périmètre pour la photo idéale. Il joue rarement seul, privilégiant les entraînements avec son équipe, sur des terrains gonflables dédiés à cet usage.  Son lanceur est entretenu par un technicien de la marque, ce qui le décharge de l’entretenir, de façon à pouvoir le revendre pour se payer le prochain modèle. Idem pour la bouteille d’air comprimé carbone qui durera quatre ans de moyenne. Il est en général, le Dieu vivant de son fan club, les coupes et les plateaux de récompenses encombrent les étagères, pose sur des posters commerciaux qu’il dédicace à tour de bras lors de trade show des circuits us / européens.  Plus tard, il sera probablement sélectionné en équipe de France, voire en vétérans pour la coupe des nations.



Le/La jeune joueur / Joueuse de compétition.
Il/ Elle débute grâce à un parent, pratiquant l’activité, voire un numéro 3 ou 6. Il/Elle a tout de suite accroché(e) à la discipline, avec un lanceur en calibre .50 du club. Il /Elle suit avec assiduité(e) les astuces de jeu, le fair play, la confiance en soi, l’esprit d’équipe et d’initiative, dispensé par le moniteur Fédéral de la Fédération de France de Paintball. Il / Elle a commencé(e) quelques entraînements avant de rejoindre une équipe en division U16, et par la suite, progressera en Division U19. Le numéro 6 est son idole, collectionnant les posters dédicacés dans sa chambre et un jersey de son équipe favorite. Il/Elle assiste aux manches de ligue U16/S3 de sa ligue, voire dans les gradins des circuits européens. Il /Elle propose ses services de pitcrew aux équipes seniors pour glaner quelques accessoires en contrepartie. Il /Elle passera plus tard en Division senior, incorporant une équipe de ligue, en acquérant un maximum de compétences selon son placement sur le terrain.